Sincèrement, j’aurais voulu apprécier Kérozène, de l’autrice belge Adeline Dieudonné. J’étais plutôt bien disposée à l’égard de ce roman, pour au moins deux raisons. D’abord, c’est Alice ici présente qui m’a offert ce livre pour mon anniversaire ; j’aurais juste adoré lui dire que Kérozène a été une vraie découverte ! Ensuite, j’avais entendu du bien du premier roman d’Adeline Dieudonné, La vraie vie, même si je n’ai pas encore eu l’occasion de le lire moi-même… J’ai donc parcouru la première page avec grand intérêt : « 23h12. Une station-service le long de l’autoroute, une nuit d’été. Si on compte le cheval mais qu’on exclut le cadavre, quatorze personnes sont présentes à cette heure précise. » Cela démarrait bien…
Moi, Tituba, sorcière… – Maryse Condé
Moi, Tituba, sorcière… est un livre prenant de bout en bout : je l’ai lu en un week-end ! Pourtant, ce n’est pas un roman gai. L’on suit les pérégrinations forcées de Tituba, esclave barbadienne de naissance, jusqu’aux colonies américaines, où elle fut une des premières accusées des fameux procès de sorcellerie de Salem (1692).
Sous l’aile du corbeau – Trevor Ferguson
Sous l’aile du corbeau, de Trevor Ferguson, est un récit de déplacement : errance, fuite, poursuite… Des trajets, avec tout ce qu’ils contiennent de réflexions métaphysiques et de difficultés bien concrètes dues aux intempéries et à l’impénétrabilité de la forêt.
Le renard était déjà le chasseur – Herta Müller
Parfois, il m’arrive d’avoir envie de lire quelque chose de différent, de faire une nouvelle expérience, de me laisser prendre la main et d’aller en toute confiance à la rencontre d’un réel projet artistique. Quand j’ai aperçu la mention « Prix Nobel de Littérature » sur la couverture du roman de Herta Müller – et après un coup d’œil sur la quatrième de couverture – j’ai fait le pari d’une expérience intéressante… Et je n’ai pas été déçue !
Les mondes d’Aldebaran – Leo
Les mondes d’Aldebaran, j’ai commencé à en parler très vite autour de moi… Et je me suis promis de vous en parler en arrivant environ à la moitié de l’œuvre. Il s’agit d’une œuvre passionnante, étendue (car il s’agit d’un cycle de BD qui compte pour l’instant pas moins de 23 tomes), et qui met en avant des héroïnes incroyables ! La richesse des univers créés, la personnalité des héroïnes, le sens du rythme et de l’aventure que Leo met dans sa série m’ont prise dans l’histoire, au point de dévorer tous les tomes en un temps record !
Le meurtre du Commandeur – Haruki Murakami
Le meurtre du Commandeur est le dernier roman du grand romancier japonais Haruki Murakami. On retrouve cet auteur dans une histoire plaisante, que l’on traverse avec intérêt. Ce n’est sans doute pas son chef-d’œuvre (selon moi, il s’agit de la trilogie 1Q84), mais il s’agit d’un roman distrayant, bien écrit, à l’ambiance et aux personnages travaillés.
Allah n’est pas obligé – Ahmadou Kourouma
D’après mon Larousse, l’oraison funèbre c’est le discours en l’honneur d’un personnage célèbre décédé. L’enfant-soldat est le personnage le plus célèbre de cette fin du vingtième siècle. Quand un enfant-soldat meurt, on doit donc dire son oraison funèbre, c’est-à-dire comment il a pu dans ce grand et foutu monde devenir un enfant-soldat. Je le fais quand je le veux, je ne suis pas obligé. Je le fais pour Sarah parce que cela me plait, j’en ai le temps et c’est marrant.
La nuit des béguines – Aline Kiner
La nuit des béguines, de la française Aline Kiner, se déroule à l’aube du XIVe siècle, autour du grand béguinage royal de Paris. Nous faisons la connaissance d’Ysabel, Ade et Maheut, jeunes ou vieilles femmes, pensionnaires du béguinage, qui ont choisi une destinée rare à cette époque. En effet, les béguinages étaient des lieux de vie où des femmes au statut exceptionnel – ni mariées ni nonnes – vivaient ensemble, en autonomie, partageant leur temps entre activités manuelles et prières. Seulement, le destin rattrape nos héroïnes : en cette période de troubles politiques et religieux, le roi Philippe le Bel veut supprimer tout ce qui « sort du cadre » (les Templiers viennent d’être arrêtés), et le mode de vie de ces femmes maitresses d’elles-mêmes irrite de plus en plus citoyen.ne.s et religieux.ses…
No Home – Yaa Gyasi
No Home, de Yaa Gyasi, raconte l’Histoire de l’esclavage et de la colonisation des Ashantis et des Fantis, deux peuples originaires de ce que nous appelons aujourd’hui le Ghana, à travers la « petite » histoire de deux lignées parallèles, qui vivent tous les maux liés à leur couleur de peau, aux Etats-Unis ou dans l’Ouest de l’Afrique.
Une rose seule – Muriel Barbery
Une valse lente et élégante dans l’univers japonais.